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Reprendre des études, c'est biiieeeennn...
Être au chômage et toucher un petit salaire, c'est nuuuul.
Devoir surveiller le moindre euro, calculer le moindre verre à s'offrir, faire des grosses courses en choisissant bien ses articles, en ne prenant que ce qui se conserve, ce qui ne coûte pas trop cher, ... Ca faisait longtemps que ça ne m'était plus arrivé.
Ça nous apprend à faire les choses autrement.
- Nous aimons apéroter.
Pas de chips, pas de toasts ? Pas de soucis : On grille deux vieilles tartines coupées en petits carrés, on prend du pâté pour étaler sur nos toasts, un peu de poivre par dessus.
On peut aussi trancher du boudin blanc, détailler en bâtonnets les carottes qui trainent dans le fond du frigo pour les plonger dans un mélange mayo-ketchup.
- Nous aimons les têtes à têtes.
Alors au lieu d'allumer des chandelles dans un super resto, on fait mousser un bain et on s'octroie un petit verre bien mérité. Toujours dans des beaux verres, car contrairement à l'adage "Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse", boire dans des flûtes ou des verres ballons plutôt que dans des verres à eau ça fait déjà un peu plus festif.
- Il faut bien manger tous les soirs, même en fin de mois.
Nous évitons d'acheter au jour le jour. Notre bonne résolution du mois, c'est de vider notre garde-manger, et notre congélateur. Va falloir innover, se creuser la tête, faire des expériences culinaires et des associations auxquelles on n'a pas forcément pensé.
- On achète différemment.
Quand le besoin de produits frais se fait sentir (en espérant que ce ne soit pas avant la fin de la semaine), on se rend sur la Batte. La plupart des étals de fruits et légumes proposent 3 gros sachets pour 5 €, de quoi remplir son frigo. Bon, il vaut mieux congeler les légumes assez vite pour qu'ils se gardent bien, sinon ça fait un gros gâchis dans la poubelle.
Bon... Cette expérience un peu forcée n'est pas encore parfaitement appliquée, ni maitrisée, mais elle s'installe tout doucement dans nos vies.